Intermède musical sublime assuré par quatre pointures venues d’Italie pour un hommage à Ennio Morricone et au bel canto. Époustouflant de beauté !
Emouvante et magistrale, Norma transporte le public dans une ode à l’amour et à la paix. Divine casta diva interprétée par la divine et bellissima soprano Angela Gandolfo.
Quand Giuseppe Raimondo entonne Nessun dorma de Puccini, c’est la salle entière qui vibre et que le ténor conquiert de sa voix brillante et puissante.
Puis c’est Figaro qui entre en scène, héros du Barbier de Séville. Jeu malicieux, timbre puissant et sensuel de l’amoureux déterminé, il charme l’assemblée. Paolo Lovera offre un festival de vocalises dans une des pièces les plus difficiles et les plus abouties écrites pour baryton.
Aux commandes de ce magnifique concert, Roberto Barrali, pianiste virtuose. Le maestro et le Steinway & Sons ne font plus qu’un. Les musiques de films composées par Ennio Morricone s’enchaînent, plus belles les unes que les autres, et conduisent le public à travers les plus grands titres du cinema italien.
Le quatuor, extraordinaire sur scène comme en coulisses, s’unit dans un final grandiose pour un O sole mio en choeur qui ravit le public.
Ce concert exceptionnel, proposé par Monsieur Salvatore Tabone, Président du Comité des Italiens à l’Etranger, était orchestré par la Ville de Creutzwald en collaboration avec la « Lega Culturale Italiana » de Creutzwald, sous le haut patronnage du Consul Général d’Italie à Metz, Monsieur Emilio Lolli, avec le soutien du Ministère italien des Affaires Etrangères et pour la Coopération Internationale (MAECI).
Grand bravo et merci aux artistes ! Le Maire, Monsieur Jean-Luc Wozniak, a remercié chaleureusement les partenaires de l’événement.
Le mot de la fin par Figaro lui-même, en clin d’oeil à ceux qui oeuvrent dans l’ombre des coulisses (en régie, au son, à la logistique…) pour mettre en lumière les fabuleux artistes qui se succèdent à Baltus : « […] un barbiere…. di qualità ! «